Le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a procédé vendredi à la nomination de sa fille, Christina Tshisekedi, en tant que secrétaire particulière.
Cette décision, qui marque l’entrée d’un membre de sa famille dans son cercle rapproché de collaborateurs, ne manquera pas de susciter des réactions.
En tant que secrétaire particulière, Christina Tshisekedi aura un rôle clé dans la gestion des affaires présidentielles, en s’occupant notamment des correspondances, de l’agenda et des dossiers confidentiels du chef de l’État. Ce poste exige une grande discrétion et une confiance absolue de la part du président.
Une nomination qui fait débat ?
La nomination de Christina Tshisekedi pourrait être perçue par certains comme un acte de népotisme, une critique souvent adressée aux dirigeants qui placent des membres de leur famille à des postes stratégiques. Toutefois, d’autres estimeront qu’il s’agit simplement d’un choix basé sur la confiance et l’efficacité dans un cadre présidentiel.
Une tendance observée en politique africaine
Il n’est pas rare en Afrique et ailleurs que des chefs d’État nomment des proches à des postes sensibles. Plusieurs présidents ont intégré leurs enfants ou conjoints dans l’appareil gouvernemental ou au sein de la présidence. Cette pratique divise souvent l’opinion entre ceux qui y voient un moyen de préserver une vision politique et ceux qui dénoncent une confusion entre gestion publique et affaires familiales.