À compter du 9 juin 2025, les ressortissants de 19 pays, dont le Congo-Brazzaville, se verront interdire l’entrée sur le territoire américain, selon une décision annoncée par le président américain Donald Trump. Présentée comme une mesure de sécurité nationale, cette décision vise à renforcer la lutte contre le terrorisme et le banditisme transfrontalier, selon la Maison Blanche.
Le Congo-Brazzaville, bien que n’étant pas un pays en conflit armé, figure parmi les États totalement concernés par l’interdiction. Cette inclusion suscite des interrogations au sein de la communauté congolaise et de la société civile, qui dénoncent une mesure stigmatisante et potentiellement dommageable pour les relations diplomatiques et humaines entre Brazzaville et Washington.
Des centaines de Congolais vivant aux États-Unis ou en attente de visa pourraient être directement touchés par cette décision, notamment les étudiants, les familles en processus de réunification, et les professionnels engagés dans des partenariats bilatéraux.
En plus du Congo-Brazzaville, les pays directement frappés par l’interdiction d’entrée incluent : Afghanistan, Birmanie, Tchad, Guinée équatoriale, Érythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen, ainsi que sept autres nations placées sous restrictions spécifiques : Burundi, Cuba, Laos, Sierra Leone, Togo, Turkménistan et Venezuela.
L’administration Trump affirme que cette liste est le fruit d’une évaluation des risques sécuritaires et du niveau de coopération de chaque pays en matière d’échange d’informations avec les services américains.
À Brazzaville, le silence des autorités demeure pour l’instant, mais certains analystes estiment qu’un réajustement diplomatique pourrait s’imposer pour tenter d’atténuer les effets de cette mesure.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs voix se sont élevées pour demander aux autorités congolaises d’intervenir rapidement auprès de Washington afin d’obtenir un assouplissement ou une clarification.
MM
