C’est un moment historique pour l’afrobeat, pour la musique africaine et pour la culture du continent tout entier. Burna Boy, l’icône nigériane de la scène afrobeat, vient de réaliser un exploit sans précédent en devenant le premier artiste africain anglophone à “sold out” le mythique Stade de France, avec ses 100 000 places entièrement remplies.
Ce vendredi 18 avril, l’artiste a pris d’assaut la scène de ce haut lieu du spectacle et du sport français, offrant un concert déjà entré dans la légende. À l’image de son surnom de “Giant of Africa”, Burna Boy a confirmé qu’il est aujourd’hui l’un des plus grands artistes internationaux, toutes catégories confondues.

Cette performance exceptionnelle consacre non seulement le parcours de Burna Boy, mais elle marque aussi un tournant pour l’afrobeat, un genre longtemps marginalisé sur la scène mondiale, mais qui s’est imposé ces dernières années comme une force culturelle planétaire. Le succès de Burna Boy vient ainsi couronner des décennies de créativité musicale venue du continent africain.
Depuis son explosion mondiale avec des titres comme Ye, On the Low ou encore Last Last, Burna Boy a multiplié les scènes prestigieuses : Madison Square Garden à New York, London Stadium, Coachella, Grammy Awards… mais le Stade de France représente un sommet inégalé, jamais atteint par un artiste africain anglophone jusqu’à ce jour.
Au-delà de la musique, Damini Obunoluwa de son vrai nom est devenu un symbole de fierté pour la jeunesse africaine. Son discours, ses engagements, sa réussite internationale montrent que les talents du continent peuvent briller au plus haut niveau mondial. Ce concert à Paris, capitale culturelle mondiale, représente bien plus qu’un show : c’est un message d’espoir, de puissance et d’unité.
Walim M.
