Le 10 mars 2021, la Côte d’Ivoire perdait l’un de ses hommes politiques les plus influents : Hamed Bakayoko. Décédé à l’âge de 56 ans en Allemagne, où il avait été transféré en urgence après une hospitalisation à l’Hôpital américain de Paris, il laissait derrière lui un vide immense sur la scène politique ivoirienne.
Ministre d’État, ministre de la Défense, puis Premier ministre à la suite du décès brutal d’Amadou Gon Coulibaly en juillet 2020, Hamed Bakayoko était un pilier du régime d’Alassane Ouattara.
Surnommé “Hambak”, il était connu pour sa proximité avec la jeunesse, sa personnalité charismatique et son influence dans les cercles politiques et économiques du pays.
À la tête du gouvernement, il incarnait une certaine continuité, mais aussi une modernité qui faisait de lui un potentiel successeur au président Ouattara. Son décès soudain a bouleversé la Côte d’Ivoire, où il jouissait d’une popularité incontestable.
Quatre ans après sa disparition, son nom résonne toujours dans le paysage politique ivoirien. Ses proches, ses partisans et de nombreux Ivoiriens se souviennent de son engagement, de sa capacité à rassembler et de son rôle dans la stabilité du pays.
Alors que la Côte d’Ivoire se projette vers de nouvelles échéances électorales, la disparition de Hamed Bakayoko rappelle à quel point il aurait pu jouer un rôle central dans l’avenir du pays. Mais son héritage politique et son influence restent gravés dans la mémoire collective.
Walim M.