La sépulture de la chanteuse gospel congolaise Marie Misamu, inhumée depuis 2016 au cimetière Nécropole Entre Ciel et Terre, a été profanée par des inconnus. D’après des informations rapportées par le média Parole Écrite, des individus non identifiés ont dérobé la statue érigée à l’effigie de l’artiste ainsi que les deux guitares décoratives disposées sur sa tombe.
Ces objets symboliques représentaient non seulement la passion musicale de la chanteuse, mais aussi le lien spirituel qu’elle entretenait avec ses admirateurs, encore nombreux à se recueillir sur sa tombe. « C’est un acte de vandalisme inacceptable envers une artiste qui a marqué des vies par sa foi et sa musique », a réagi un fidèle rencontré sur le site.
Cette nouvelle profanation suscite l’indignation du public et relance le débat sur la sécurité des sites funéraires à Kinshasa. La famille de l’artiste, encore sous le choc, envisage de renforcer la protection de la sépulture, à quelques mois d’une commémoration prévue pour janvier 2026, date anniversaire de son décès.
Plus qu’un lieu de mémoire, la tombe de Marie Misamu est devenue un symbole pour toute une génération de croyants. Son souvenir, lui, demeure intact dans les cœurs de ceux qu’elle a touchés par sa voix et son message.
Walim M.
