Une église de la capitale congolaise a annoncé l’annulation des « miracles » attribués à l’un de ses prédicateurs, après qu’une prétendue manifestation de feu divin s’est révélée être une simple réaction chimique.
L’incident s’est produit lors d’une séance de prière dite de « démonstration de la puissance », au cours de laquelle le prédicateur avait présenté un feu surgissant d’un seau comme un signe spirituel. Des témoins rapportent que le phénomène avait suscité l’étonnement et l’émotion parmi les fidèles, avant que des vérifications ne révèlent qu’il résultait d’un mélange de sodium et d’eau.
Selon certains experts, la rencontre entre ces deux substances en présence d’air produit une réaction exothermique, dégageant chaleur et flammes, un phénomène purement scientifique et non miraculeux.
Face à la polémique suscitée sur les réseaux sociaux, la direction de la communauté religieuse concernée a reconnu la supercherie et présenté des excuses publiques aux fidèles « abusés par la mise en scène d’un feu prétendument divin ». Elle a également annoncé des mesures disciplinaires internes et réaffirmé son engagement à « préserver la vérité et l’intégrité dans la prédication de la foi ».
MM
