Il fally juste quelques heures après la signature à Doha d’une déclaration des principes entre le gouvernement congolais et la rébellion de l’AFC/M23, piur que l’ancienne ministre des droits humains Marie-Ange Mushobekwa livre une réaction sobre mais pleine de sens sur son compte X.
« Doha nous apprend une énième leçon en politique : il ne faut jamais dire jamais… ni dire toujours… la vie nous réserve tellement de surprises et, je répète encore une fois de plus : personne n’a le contrôle des événements de la vie… seulement et uniquement dieu. avançons !!! », a écrit l’ancienne ministre des Droits humains.
Cette prise de parole qui résonne comme un constat lucide, voire un message de résilience dans un contexte où le pouvoir congolais a fini par changer de cap. Le président Félix Tshisekedi avait pourtant promis, à plusieurs reprises, qu’il ne négocierait jamais avec le M23, organisation qu’il avait qualifiée de « groupe terroriste à la solde du Rwanda ».
Mais la réalité diplomatique et militaire semble avoir imposé une autre approche, avec une médiation qatarie qui a abouti à ce premier texte commun entre Kinshasa et les rebelles. Une démarche encore contestée par une partie de l’opinion et des acteurs politiques.
La publication de Marie-Ange Mushobekwa, en optant pour un ton modéré et un appel à la foi, marque un contraste avec les discours officiels de fermeté tenus ces derniers mois. Elle rappelle aussi que, dans le tumulte politique, peu de choses restent figées.
Walim M.
