Invité ce vendredi à s’exprimer devant les étudiants de l’Université Libre de Kinshasa (ULK), l’opposant Martin Fayulu s’est longuement attardé sur l’un des fléaux quotidiens de la capitale : les embouteillages monstres qui paralysent la ville et affectent également la province voisine du Kongo-Central.
« 60 % d’embouteillage viennent du fait que les automobilistes sont indisciplinés », a lancé le président de l’ECiDé, estimant que la crise de la circulation routière à Kinshasa est d’abord une affaire de comportement et de manque d’autorité.
Pour Fayulu, ce problème ne nécessite pas des investissements colossaux mais plutôt une volonté politique ferme et des solutions simples : « On peut mettre fin à ces embouteillages même avec peu de moyens, en installant des robots roulage dans chaque carrefour, et en faisant respecter les règles. »
L’opposant a ainsi plaidé pour un retour à la rigueur dans la gestion du trafic, dénonçant au passage l’absence de stratégie claire et durable de la part des autorités actuelles. Il a fustigé le désordre récurrent dans les grandes artères de Kinshasa, où les embouteillages interminables coûtent chaque jour des heures précieuses aux citoyens.
Ses propos ont trouvé un certain écho auprès des étudiants, dont beaucoup se plaignent de la perte de temps liée aux bouchons et du manque de transports publics fiables. Certains ont même évoqué la nécessité d’un « état d’urgence urbain » pour repenser en profondeur la mobilité dans la capitale.
Ce discours sur les questions urbaines intervient alors que Martin Fayulu semble multiplier les sorties publiques pour aborder les préoccupations concrètes de la population alors qu’un dialogue entre politiques est prévue pour bientôt.
Walim M.
